Initié en 2000 par les chorégraphes Salia Sanou et Seydou Boro, Le Centre de développement chorégraphique – La Termitière
a été inauguré le samedi 16 décembre 2006 à Ouagadougou par le ministre
en charge de la culture et en présence de l’ambassadeur de France au
Burkina Faso et de nombreux acteurs du secteur.
Situé dans un des quartiers populaires de la ville de
Ouagadougou, Samandin, le CDC s’est implanté sur un ancien site de
culture : le théâtre populaire, une infrastructure de 4 500 m² érigée en
1986 sous la période de la Révolution qu’a connu le Burkina Faso entre
1984 et 1987.
Le CDC – La Termitière a pour mission d’entreprendre des activités consacrées au développement de l’art chorégraphique. C’est
désormais un lieu permanent qui favorise l’essor de la création
artistique dans le domaine de la danse à travers la création, la
formation, la recherche, la diffusion et l’échange.
Les principaux objectifs de ce lieu :
• favoriser l’essor de la création et de la diffusion d’œuvres chorégraphiques ;
• contribuer à la formation de danseurs et à leur professionnalisation ;
• offrir un espace de travail, d’échanges et de recherche sur le continent africain aux projets chorégraphiques d’artistes burkinabè, de la sous- région et du monde entier, pour qui le continent peut représenter une terre de renouvellement de la création artistique ;
• accueillir et susciter toutes initiatives dans les domaines de l’organisation de manifestations chorégraphiques, de formation et de recherche ;
• réaliser et diffuser, directement ou indirectement, tout produit ou service lié à ses missions de création, de formation, de diffusion et de recherches : réalisation/production de films et de programmes audiovisuels et publications (livres, affiches….) relatifs à la danse ainsi que la réalisation et la production de tout autre objet susceptible de promouvoir la danse contemporaine.
La toute particulière dénomination du Centre de Développement Chorégraphique La Termitière (C.D.C) se fonde sur l’assertion de l’écrivain burkinabè Titinga Frédéric PASSERE selon laquelle : «si une termitière vit, c’est qu’elle ajoute de la terre à la terre».