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Le siècle des fous
Nouvelle création en 2008 du spectacle à La Passerelle, scène nationale de Saint Brieuc
Chorégraphie Seydou Boro et Salia Sanou
Interprètes Florence Casanave et Julien
Jeanne
Musiciens Tristan Gloaguen (clarinette,
saxophone) et Amadou Kienou (djembé)
Adaptation et
régie lumières Laurent Poulain
Notre volonté de reprendre cette pièce au
répertoire de la compagnie Salia nï Seydou est celle d’un acte de
passation, de transmission et de partage avec des artistes de
Bretagne.
Il nous semble nécessaire de donner une
œuvre qui convoque l’être, une œuvre qui questionne nos liens et
nos richesses, Tous cela prend sens dans le cadre de notre résidence
d’implantation d’artistes associés à la Passerelle, scène
nationale de Saint-Brieuc, qui est pour nous un temps de partage avec
les artistes et le public de Bretagne.(…)
Il est
excitant pour nous en reprenant cette pièce de retrouver la
sensation de première heure d’un chorégraphe danseur débutant, pas
seulement en tant qu’interprète, mais en tant que chorégraphe
transmettant sa vision à un danseur de formation différente de la
sienne.
C’est toute la question et l’enjeu de la
transmission pour un chorégraphe.
Que reste-l-il d’une
pièce, onze ans après sa création ? Que transmet-on concrètement
? Qu’avons nous envie de partager, tant sur le plan technique que
philosophique ? Quel sera le comportement en face, et quelle est la
posture du danseur qui reçoit l’œuvre ? Le questionnement de la
transmission rattrape toujours le chorégraphe danseur dans sa
carrière d’artiste. C’est dans cette nécessité et avec une forte
envie que nous allons à la rencontre des danseurs vivant et
travaillant dans la région Bretagne, pour partager une expérience
de recherche chorégraphique qui relie le passé au présent. (Seydou
Boro et Salia Sanou/ mars 2007)
Production déléguée Djeli/Compagnie
salia nï seydou
Coproduction La
Passerelle-scène nationale de Saint-Brieuc, Le Carré Magique Scène
conventionnée de Lannion-Trégor (accueil en résidence), compagnie
salia nï seydou.
Ce spectacle a bénéficié d’une subvention
du Conseil Général des Côtes d’Armor.
Création en 2004
Chorégraphie et danse Seydou Boro et
Salia Sanou
Musiciens Amadou Kiénou
(percussions ), Tao Irisso (arc à bouche, flûte)
« Le
Siècle des Fous » est un regard chorégraphique sur l’être,
dans ses envies, ses contradictions, ses régressions d’homme
réfléchi et intelligent. De cette régression va naître le chaos.
Des hommes, caractérisés essentiellement par un désir, celui de
gravir des étapes pour atteindre la lumière, sont confrontés à
des obstacles.
La lumière symbolise l’espoir,
l’épanouissement et l’émergence sociale et se voit pourtant
étouffée par deux personnages détenant le pouvoir qu’ils
manipulent à leur guise. D’où des querelles et des guerres
intestines qui n’en finissent pas.
Le Siècle des Fous
a été créé à Ouagadougou au Burkina Faso dans le cadre du
premier Concours National de Chorégraphie lancé par la Fondation
Afrique en Créations en novembre 1994, pour lequel il obtient le
Premier Prix. (Seydou Boro et Salia Sanou)
Soutiens : Cette création initiale a eu lieu en 1994 avec le soutien du centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon, direction Mathilde Monnier, et du centre de recherche et d’échanges dramatique de Ouagadougou (CREDO).
Un pas de côté
Création en 2006
Spectacle musical et chorégraphique de Jean-Pierre Drouet, Seydou Boro et Salia Sanou
Chorégraphie Seydou Boro et Salia Sanou
Composition musicale Jean-pierre Drouet
Interprètes Seydou Boro, Ahmed Khémis, Ousséni Sako, Salia Sanou, Bénédicth Sene
Musiciens Pierre-Simon Chevry (flûte), Eric Lamberger (clarinette), Alain Tresallet (alto), Michel Maurer (piano), François Bedel en alternance avec Jean-Pierre Drouet (percussions), Dramane Diabaté (percussions)
Direction musicale Philippe Nahon
Scénographie Claudine Brahem
Costumes Judith Hentz
Lumières Eric Da Graça Neves
Son Xavier Bordelais
Un Pas de Côté est le récit d’une aventure féconde entre des artistes à tempérament, riches de leurs différences, enracinés et solides de leur culture propre et à la rencontre d’autres langages artistiques.
La compagnie salia nï seydou et Ars Nova ensemble instrumental font le pari d’une osmose et bâtissent d’une seule énergie, une pièce chorégraphique et musicale originale, défrichant de nouvelles conjugaisons possibles pour la musique et la danse. Six musiciens et cinq danseurs se rencontrent dans un espace singulier, construit sur l’improvisation et l’écriture, favorisant l’expression de chacun et dépassant les frontières traditionnelles entre la danse et la musique, entre l’écoute et le mouvement par un jeu de déplacement continu du sens et du regard habituellement portés sur eux. Bousculer les codes physiques et musicaux, inverser, détourner les instruments et les corps de leurs habitudes, dans un parcours ludique, pour retrouver ce qui unit, ce qui noue les êtres au-delà des frontières et des disciplines artistiques et qui leur permet d’écrire une histoire ensemble.
Cinq danseurs et six musiciens posent ensemble sur scène quelques interrogations à la fois simples et originales : Comment un musicien ressent-il la danse dans sa chair ? Le musicien n’est-il finalement pas lui-même danseur quand chaque note correspond à une partie du corps touchée et ébranlée ? Le danseur n’est-il finalement pas musicien dans l’utilisation du mouvement et du rythme ?
Production déléguée Djeli/Compagnie salia nï seydou
Coproduction La Passerelle – scène nationale de Saint-Brieuc, Biennale de la Danse de Lyon, Arcadi (Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Ile de France), Ars Nova ensemble instrumental, compagnie salia nï seydou
Avec le soutien du Ministère de la culture et de lacommunication (DRAC de Bretagne), de la DMDTS (Commande musicale de l’Etat français),du conseil général des Côtes d’Armor et de La SPEDIDAM
Djan-djo
Création en 2005 dans le cadre de Suresnes Cité Variations – Festival Suresnes Cité Danses
Chorégraphie Seydou Boro et Salia Sanou
Interprètes Ahmed Khemis, François Lamargot, Mourad Marrakchi, Anne Nguyen, Audrey Nion, Camille Rouzé
Musiciens Dramane Diabaté et Epizo Bangoura
Lumières Anne Dutoya
Dans son esprit, dans sa configuration et dans sa forme, la danse hip-hop rejoint l’univers de la danse africaine. Pour l’une comme pour l’autre, elle est engagement, interrogation, revendication, identité et mode de vie. Elle est aussi valeur fondamentale d’une société et exprime la liberté. L’acte de prendre la parole de la danse chez le danseur hip-hop est identique chez le danseur africain. Le fogo (cercle) ou le batols, sont des lieux où le public est à la fois spectateur et acteur. Ce sont les bases qui nous interpellent et nous donnent envie de poser le parallèle et permettre ainsi le point de rencontre entre la danse africaine contemporaine et le hip-hop. Nous avons choisi Djan-djo pour notre approche. Djan-djo signifie en langue bambara l’espace de danse, l’aire de jeux, de célébration, de confrontation, et de communion. Il est avant tout un état d’être où toute proposition est permise, car elle est une nécessité. Il s’agit de mener le travail d’exploration à partir d’improvisations aussi bien sonores que physiques, avec une intention de détourner le mouvement et les différents temps propres à la danse africaine et au hip-hop pour inscrire le geste et le langage de la danse. (Seydou Boro et Salia Sanou)
Production déléguée Djeli/Compagnie
salia nï seydou
Coproduction Théâtre de
Suresnes – Jean Vilar, compagnie salia nï seydou
Taagalà, le voyageur
Création en 1999
Chorégraphie Seydou Boro et Salia Sanou
Interprètes Seydou Boro, Salia Sanou, Ousséni Sako,
Julie Dossavi
Musiciens Dramane Diabaté et
Amadou Dembélé
« Renier la tradition serait se perdre. Mais il s’agit de l’investir autrement, de lui donner une autre couleur qui corresponde au monde dans lequel nous vivons ». Cette tradition, c’est l’Afrique du Burkina Faso, là où vivent Salia Sanou et Seydou Boro. Un pays riche en danses de toutes sortes, danses peules très fluides du Sahel, gestuelle physique, martelée dans le sol, de l’ethnie Gourmatché, danse Samo où le bras cognant le buste donne l’impulsion au mouvement du corps, danses inspirées de figures animalières. Pièce pour trois danseurs, une danseuse et deux musiciens, Taagalà, le voyageur décrit le parcours initiatique de l’homme sur la terre, de la naissance à la mort. La danse puise sa sève dans le sol – ces corps couchés agités de vibrations en sont une image forte – et envahit également tout l’espace.
Production déléguée Djeli/Compagnie
salia nï seydou
Coproduction Montpellier danse
2000, Maison des Arts de Créteil, centre chorégraphique national de
Montpellier Languedoc-Roussillon, Théâtre de la Ville – Paris,
Festival de Marseille 2000, AFAA – Programme Afrique en créations,
Ministère de la Culture et des Arts- Burkina Faso, Centre culturel
français de Ouagadougou, compagnie salia nï seydou, 651 Arts Black
dance